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- Barbacane (de l’arabe barbakhaneh, «rempart protégeant une porte, un pont, une voie» etc.). A Bonaguil, la Barbacane protège l’accès aux deux ponts qui conduisent aux portes principales du château. Située au devant de la plus proche des collines avoisinantes, elle joue aussi le rôle d’un bouclier puissant face à une artillerie à poudre largement en progrès, ainsi que d’un sas permettant les entrées et les sorties en deux temps. La Barbacane du château de Bonaguil est une des plus belles de France (photo ci-dessus).
- Baron (du francique baro, « homme libre », « guerrier »). Aux premiers temps de la féodalité, le baron est celui qui, sur ses terres (ce peut être un comté, une principauté…) possède des droits régaliens, notamment ceux de la justice. Il est ensuite celui qui, entre le chevalier et le vicomte, dés lors qu’il possède une terre importante, peut se revendiquer « grand du royaume ». Bérenger de Roquefeuil est baron une trentaine de fois et signe certaines de ses lettres d’hommage «noble, puissant et magnifique seigneur».
- Basse-cour. Le Moyen-âge lui préfère les termes de bayle, baile etc. qui désignent, dans les premiers châteaux forts, l’espace compris entre la palissade et la tour sur motte, réservé aux dépendances. Point donc, en principe, de château fort sans basse-cour. Conservée à Bonaguil surtout par tradition, la Basse-cour est venue s’installer sur une cour basse, bordée sur tout son long par la pointe de la fameuse aiguille rocheuse. Elle est de proportions réduites mais à l’origine superbement dallée, à l’instar de la Cour d’Honneur.
