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Les graffiti de la fin du XVIe et du début XVIIe siècle.

A cette époque Bonaguil est le cadre de fêtes galantes dont les témoins laissent sur les murs intérieurs le souvenir de leur passage…

En 1761, Marguerite de FUMEL, acquiert Bonaguil et recouvre les cheminées de boiseries, transforme les 7 ponts-levis en ponts dormants, aménage de nouveaux appartements et fait enduire les murs de sa nouvelle demeure pour de nouveaux décors…

Arrive 1794 et LAKANAL qui fait promulguer à Paris des lois de destruction que d’autres, dont un certain TROUPEL-LAGRAVE, appliquent à la lettre en ce coin du Lot-et-Garonne. Bonaguil perd ses toitures, ses boiseries et ses huisseries, une partie de ses tours et de ses remparts. Bonaguil perd de la hauteur mais point de sa superbe ! Le château est racheté par la Commune de Fumel en 1860. Le maire, s’émeut de sa possible disparition. Dés 1862, le site est classé comme Monument Historique National.

Plusieurs campagnes de restauration sont menées. Des fouilles initiées dans le château en 1972 révèlent aux archéologues les traces de graffiti dont un grand nombre dans une salle haute de la tour grosse. La municipalité de Fumel et les Monuments Historiques, engagent en 2004 une opération de sauvegarde. Les travaux de stabilisation des fresques sont confiés à un expert, qui parvient à préserver les graffiti les plus en danger. Témoignages du passé, ces paroles de pierre ou écritures de murs sont présentées au public à partir de septembre 2005. Ils sont comme une page supplémentaire à l’histoire de ce lieu.