- Blason. A la fois le bouclier et la partie du bouclier garnie d’armoiries. A l’origine le blason armorié (de l’anc. fr. armoyer, « armer ») constitue, lors des Croisades puis lors des tournois, un signe d’identification et de ralliement, puis le cri de victoire. Accompagné d’une devise il devient ensuite un signe héréditaire d’appartenance à une famille noble. Cependant la noblesse n’en a pas le monopole. Villes, universités, confréries etc. peuvent aussi arborer leur blason armorié.
Armes de la famille Roquefeuil. Leur devise «Honneur me reste il suffit» . | Blason des Fumel. Leur devise : «Une seule foi, une seule loi, un seul amour» |
- Boulins (trous de). Trous laissés dans un mur par une pièce de bois (le boulin), après enlèvement de l’échafaudage. Les boulins désignent aussi les niches identiques et régulièrement espacées à l’intérieur d’un pigeonnier. Le pigeonnier de Bonaguil (ou plutôt le colombier car attenant au château), était destiné à produire un engrais très recherché, la « colombine ». Il compte aujourd’hui encore plus de 400 boulins.
- Braies. Ancêtres des chausses ou caleçons que portaient les gaulois. Par métaphore les braies désignent en fortification une enceinte plus basse que l’enceinte principale, venant la doubler pour la protéger sur toute la longueur ou sur une simple portion. On parle de fausses-braies lorsque le fossé ou la lice compris entre deux enceintes ont été remplis de terre. A Bonaguil, présence de fausses-braies dans la partie sud du château, entre la Grotte et la Tour Rouge.